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A la découverte de l'INRAE

Le 7 avril 2025, la classe de BTSA 2 ANABIOTEC s’est rendue à l'Institut National de Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement (INRAE), avec leur formatrice en biochimie, Mme Locatelli. Cette visite s’est inscrite dans le cadre d’un projet PIC (Projet d'Initiative et de Communication) mené par 2 apprenties de la classe, dont une travaillant dans cette structure.

Sur cette demi-journée les étudiants ont eu l’occasion de visiter la structure et de faire la rencontre des personnes qui travaillent là-bas : serre tunnel (A. Klein ; M. Chanis ; J.-B. Magnin Robert), plate-forme phénotypage haut-débit (4PMI) (J. Martinet), laboratoire de biochimie (M. Naudet-Huart ; J. Regulier) et laboratoire de biologie moléculaire (K. Boucherot ; C. Desmetz ; G. Aubert).

Ce domaine de laboratoire, peu connu par la classe, était une découverte pour un grand nombre d'entre eux.


Visite de la serre tunnel 

I s’agit d’une serre permettant le recensement et la conservation des accessions de pois, de féveroles et de lupin (Une accession correspond à un taxon botanique identifié). Cette serre permet d’étudier les caractéristiques des différentes accessions et de conserver la biodiversité des plantes sauvages et domestiquées de ces espèces.

Les ingénieurs gardent 3400 accessions de pois, 1600 accessions de féveroles et 2000 accessions de lupin dans un endroit réfrigéré et dont les paramètres physiques sont contrôlés.

Chaque année, une partie de ces graines est plantée afin de régénérer les graines qui ne sont conservées que pendant une quinzaine d’années. En effet, le pouvoir germinatif des graines se dégrade au bout d’un temps. 

L'accès à cette serre est rigoureux, il faut passer par un sas de décontamination :  on marche sur un pédiluve contenant une solution désinfectante et on porte une blouse. Cela permet d’éviter l’entrée de nuisibles dans la serre mais aussi d’insectes pollinisateurs.

    Photographie de la serre tunnel de l'INRAE
Photographie de la serre tunnel de l'INRAE

Visite de la Plate-forme phénotypage haut débit / 4PMI

Il s’agit d’une serre totalement automatisée et utilisée pour la mise en place de protocoles de recherche. Ici, l’INRAE étudie spécifiquement les interactions plantes/plantes, plantes/micro-organismes et l’impact des nuisibles sur les plantes. 

Ainsi, si les ingénieurs de recherche veulent tester l’influence d’un facteur sur le développement de la plante, ils créent une méthode à suivre dans la serre. Les plantes sont plantées dans un rhyzotube permettant de visualiser le système racinaire qui pousse entre une membrane laissant passer tous les nutriments et une paroi en plexiglasse. Les rhyzotubes sont ensuite régulièrement pris en photo afin de suivre l’avancée des différents stades de croissance de la plante. 

Exemple de rhyzotube présent à l'INRAE
Exemple de rhyzotube présent à l'INRAE

Visite du laboratoire de biologie moléculaire

Le plateau de biologie moléculaire de l'INRAE est quant à lui composé de différentes salles afin d'utiliser différentes machines, dans le cadre de recherches variées : extraction d’ADN, salle des thermocycleurs (Appareil automatisant la réaction de PCR (Polymerase Chain Reaction), laboratoire d’électrophorèse (Analyse et caractérisation de molécules sous l'effet d'un champs électrique qui sépare les particules).

Dans ces salles, il était question d'en apprendre davantage sur les manipulations effectuées, telles que des extraction d’ADN, des dépôts sur gels d’agarose, et la découverte des principes du génotypage par chimie KASPar. Cette PCR repose sur la détection d’un SNP (Single Nucleotide Polymorphism), grâce à deux amorces à allèles qui reconnaissent spécifiquement le SNP complémentaire, à la reconnaissance de celui-ci un fluorochrome est libéré, cela permet donc le dosage de la fluorescence par l’appareil (Light Cycler 480) et donc de déterminer le génotype de l’échantillon.  Le reste du principe se déroule tel une PCR classique.


Visite du laboratoire de biochimie

Le laboratoire de biochimie a été présenté par Myriam, qui a expliqué en détail les deux grandes zones qui le composent.

La première est dédiée à la méthode Kjeldahl, une technique classique utilisée pour le dosage précis des protéines dans des échantillons de légumineuses comme les pois, les fèves ou les lentilles.

La seconde zone est équipée d’un appareil NIRS (Spectroscopie dans le proche infrarouge), une technologie plus rapide qui permet d’analyser la composition des graines sans les détruire. Ces analyses sont essentielles pour identifier et conserver les espèces de légumineuses les plus riches en protéines. L’objectif est double : encourager une consommation humaine plus végétale, en alternative à la viande, et améliorer l’alimentation animale.

Cette visite leur a permis de mieux comprendre l’importance de la recherche appliquée en biochimie pour répondre aux enjeux alimentaires de demain.



Merci à l'INRAE pour leur accueil !


Pour aller plus loin :

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